Publié dans Economie

FMI et Banque mondiale - Madagascar réaffirme son engagement international 

Publié le mardi, 16 avril 2024

La délégation malagasy, emmenée par le gouverneur de la Banky foiben’i Madagasikara (BFM) Aivo Andrianarivelo et le directeur général du Trésor Andry Nirina Rajaofetra, a pris part aux Réunions de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et du groupe de la Banque mondiale à Washington. Cependant, une absence  a marqué cette participation, celle de la ministre de l'Economie et des Finances, Rindra Rabarinirinarison. « Selon les explications officielles du ministère, Rindra Rabarinirinarison est restée à Madagascar compte tenu des grandes responsabilités qui la retiennent au pays.

Elle va  suivre tous les programmes de ce Spring Meetings en visioconférence avec le ministre de l'Environnement et du Développement durable, Max Fontaine, indique ce département ». Cet événement d'envergure internationale a été marqué par des discussions  et des échanges  entre la délégation malagasy et les titulaires responsables du FMI et de la Banque internationale. L'importance économique de Madagascar, soulignée comme la plus significative en 2023 et maintenue au cours des trois premiers mois de l'année en cours, a été un point central des échanges.

Vision 

Selon le ministère de l'Economie et des Finances, « la discussion a porté sur les efforts continus pour atteindre les objectifs de 2024, la poursuite du Fonds élargi de crédit, l'examen de la compréhension de la facilité de résilience et de durabilité, ainsi que sur le marché financier, notamment le marché des capitaux ».Les représentants malagasy  ont exprimé leurs aspirations pour le développement de Madagascar lors de ces rencontres. « Ces échanges ont été l'occasion pour la délégation malagasy de discuter des moyens de renforcer la coopération entre Madagascar, le FMI et la Banque mondiale. Selon le communiqué, les vues bipartites exprimées lors de ces rencontres sont en ligne avec les trois piliers de la politique générale de l'Etat ». Les Spring Meetings de 2024, qui rassemblent des acteurs clés du monde financier, politique et académique, ont été l'occasion pour Madagascar de renforcer ses liens avec les institutions internationales et de partager sa vision pour l'avenir. « Cet événement annuel offre une plateforme essentielle pour discuter des enjeux mondiaux tels que la conjoncture économique, l'élimination de la pauvreté et le développement international ». Malgré l'absence physique de la ministre de l'Economie et des Finances, la participation active de la délégation malgache aux Réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale témoigne de l'engagement continu du pays envers la coopération internationale et le développement économique. 

 

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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